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Université de Lorraine

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Pragmatiser la santé publique en formation infirmière : Des pratiques professionnelles aux savoirs à enseigner

Type de soutenance: 
Thèse
Nom: 
MONNIER
Prénom: 
Sandrine
Directeur(s) de thèse: 
Triby Emmanuel
Equipe: 
Activité, travail, identité professionnelle
Composition du jury: 
  • Hélène VEYRAC, professeure de l'enseignement supérieur agricole, Ensfea Toulouse-Auzeville *
  • Joris THIEVENAZ, professeur des universités, UPEC *
  • Anne-Lyse ULMANN, maîtresse de conférences- HDR,  Cnam, Parus
  • Jacques AUDRAN, professeur des universités, INSA Strasbourg
  • Maxime GIGNON, professeur des universités - praticien hospitalier, Université de Picardie Jules Verne, Amiens
  • Patrick MAYEN, professeur des univerisités, AgroSup, Université de Bourgogne- Dijon

* rapporteurs

 

Résumé: 

Cette thèse pose la question de la formation des infirmiers dans le domaine de la santé publique. Elle s’intéresse à l’activité infirmière dans le milieu des soins généraux et à la manière dont les compétences en santé publique se construisent en situation de travail. Notre démarche vise à pragmatiser la santé publique dans les enseignements pour former des infirmiers compétents et impliqués dans des missions dont les contours sont en redéfinition profonde.

Après avoir exploré notre objet d’étude dans une perspective pluridisciplinaire, nous nous sommes appuyés sur la didactique professionnelle (Pastré, Mayen) et l’ergologie (Schwartz, Durrive) pour formuler notre question de recherche et nos hypothèses. Nous avons ensuite réalisé une enquête qualitative combinant observations en immersion et entretiens auprès d’infirmiers exerçant dans différents services hospitaliers et lieux de vie. Nos résultats montrent que les soins généraux offrent une variété de situations potentielles de développement (Mayen) où la santé publique se manifeste particulièrement sous l’angle de ses caractéristiques agissantes (Mayen). Mais ils montrent également que si la santé publique est transversale à l’activité, elle est la plupart du temps « non sue » et non mobilisée dans l’encadrement des étudiants. Sa visibilisation implique une posture réflexive et une analyse des situations qui prend en compte, notamment, la dimension macrosociale du soin, alors que le raisonnement infirmier est traditionnellement centré sur sa dimension clinique. Nos résultats suggèrent des pistes de réingénierie des enseignements de santé publique et permettent d’envisager des méthodes et des outils adaptés à l’alternance entre formation clinique et théorique.

Date début de thèse: 
Octobre 2019
Date de soutenance: 
lun - 26/06/2023
En savoir plus: 

La soutenance aura lieu de 14h à 18h à l'Amphie du Collège Doctorale Européen à Strasbourg