ACTIVITES DE RECHERCHE

Les activités de recherche s’inscrivent dans trois thématiques :

- Les pratiques collaboratives des acteurs de la communauté scolaire au sein de dispositifs d’accompagnement et de prévention d’élèves en difficulté ou à risque de décrochage,

- Les pratiques inclusives dans le premier degré et dans le second degré,

- L’évaluation de dispositifs éducatifs auprès des élèves.

Sur le plan théorique, mes travaux s’appuient sur les apports de plusieurs disciplines : sciences de l’éducation et sociologie. Concernant les recueils de données, mes recherches recourent à des outils liés aux démarches quantitatives (questionnaires) d’une part et aux démarches qualitatives (entretiens semi-directifs) d’autre part. Les terrains d’observation privilégiés sont l’école élémentaire, les collèges et les lycées.

Mes recherches peuvent mener à des réflexions sur l’usage des résultats de recherche obtenus par les professionnels travaillant en établissement scolaire. Autrement dit, dans une perspective de formation et de professionnalisation de ces derniers, comment envisager des situations d’enseignements favorisant l’acquisition de connaissances et de compétences leur permettant de travailler dans une « organisation apprenante » (i.e. : une organisation pouvant se qualifier par « sa capacité d’apprendre de son expérience, d’accumuler et de faire croître ses ressources, ce qui lui permet de continuer à progresser et à construire des compétences » (Dupuy, 2016, p. 37) ? En d’autres termes, en quoi la professionnalisation pourrait-elle permettre « d’améliorer l’efficacité de l’école » (Lantheaume, 2008, p.11), « de rapprocher la formation et le travail » en instaurant des unités d’enseignement « stimulant la réflexivité des acteurs » (p. 9) ? Sur quels dispositifs les étudiants, se destinant au métier de l’enseignement et de l’éducation, peuvent-ils s’appuyer pour développer des pratiques contribuant à leur professionnalisation (Lapostolle, 2013) ? Comment envisager l’établissement scolaire comme un lieu de formation (Feyfant, 2013) ?

Je développerai tout d’abord les thèmes de mes recherches puis mes directions de recherche et mes participations à des études. Je relaterai enfin mes expertises dans différents domaines scientifiques.

1. THEMES

Depuis 2014 Membre du Laboratoire (LISEC, EA 2310),

Equipe de recherche « Apprentissage et pratiques d’enseignement et d’éducation » (AP2E) (Université de Lorraine)

• Activités de recherche menées dans le cadre du LISEC

Mots-clés : évaluation, dispositifs, pratiques des acteurs, politiques éducatives, professionnalisation, formation

Axe 1 : évaluation des pratiques des CPE

Mes premiers travaux portent sur la compréhension de la vie scolaire par l’évaluation du rôle du Conseiller Principal d’Education dans le pilotage d’un établissement scolaire. Ils se centrent désormais davantage sur la conceptualisation des pratiques de collaboration du CPE dans une Ecole inclusive. Mes recherches initiales s’inscrivent dans le champ de la sociologie de l’éducation dans laquelle sont mis en évidence les modèles de recherche sur l’établissement scolaire, et plus particulièrement ceux visant « l’amélioration scolaire ». Ces recherches empruntent progressivement les outils d’analyse de la sociologie de l’action qui invite à accorder une place importante aux acteurs pour comprendre comment se construisent leurs stratégies et leurs logiques d’action.

Par ailleurs, toujours dans une recherche de compréhension des pratiques collaboratives au sein d’un établissement scolaire, j’ai pris appui sur l’expérience conduite dans une cité scolaire vosgienne, pour étudier en quoi le « dispositif de remédiation et de tutorat », destiné aux lycéens en difficultés avec risque de décrochage, participe à la construction de nouvelles pratiques professionnelles (et notamment des pratiques collaboratives) chez les enseignants et les CPE en vue de proposer un climat scolaire et relationnel favorable à ces élèves. En effet, les dispositifs pédagogiques proposés au sein de la vie scolaire ne sont plus à considérer comme des réponses administratives mais comme des actions développant des approches pédagogiques et des alliances éducatives. Les premiers résultats m’incitent à poursuivre mes recherches, notamment en étudiant le rôle du CPE lors de la prise en charge d’élèves en difficultés scolaires, et ce en collaboration avec les membres de la communauté éducative.

Axe 2 : évaluation de dispositifs éducatifs

Co-responsable scientifique de l’étude « l’Aménagement du Temps de l’Enfant (ATE) comme élément participant au bien-être de l’enfant » commanditée par la mairie de Laxou (2083-2019).

L’aménagement du temps de l’enfant (ATE), proposant à l’issue du temps scolaire des activités culturelles, sportives et d’éveil, en vigueur à Laxou depuis 1995 devient conforme à l’esprit de la réforme sur les rythmes scolaires de 2013 (MEN, 2013). A partir de 2013, l’organisation scolaire de Laxou n’est alors plus atypique puisque chaque école française est tenue d’aménager le temps scolaire, afin de permettre la mise en place éventuelle de nouvelles activités périscolaires (NAP) à l’issue de ce temps.

Cependant, malgré une absence d’évaluation systématique des dispositifs mis en place dans chaque commune, le décret n°2017-1108 du 27 juin 2017 (dit Blanquer) permet aux communes, pour lesquelles cette mise en place est rendue difficile de revenir, à une semaine d’école de 4 jours, faisant fi des résultats et préconisations scientifiques.

Par ailleurs, il apparaît que le retour à une semaine de 4 jours se fait par les communes après consultation des enseignants et parents et non des enfants pourtant les premiers concernés par la réforme (voir notamment Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), 1989 ; MEN, 2013).

Dans le cadre de ce projet de recherche, nous proposons de nous intéresser à l’aménagement du temps de l’enfant, ce temps étant divisé en plusieurs moments, qui peuvent être scolaire, périscolaire (appelé ATE à Laxou), extra-scolaire, familial, etc. L’objectif de ce projet de recherche est de voir comment ces différents moments participent (par leur organisation, imbrication, séparation, juxtaposition, etc.) à l’expérience scolaire de l’enfant et à son bien-être.

Responsable scientifique et coordinatrice de Recherche sur « L’évaluation des nouvelles activités périscolaires : quelle plus-value pour les élèves en termes de réussite » commanditée par la Mairie de Nancy (2016-2017).

Dans un souci politique et social de lutte contre l’échec scolaire à l’école primaire, le Ministère de l’Education nationale (MEN) a décidé la mise en œuvre de différents dispositifs éducatifs, pédagogiques et organisationnels. La modification des rythmes scolaires constitue l’un de ces dispositifs. En effet, « les nouveaux rythmes scolaires ont donc, avant tout, un objectif pédagogique : mettre en place une organisation du temps scolaire plus respectueuse des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants afin de favoriser la réussite de tous à l’école primaire. (…) Ils permettent également une meilleure articulation des temps scolaires et périscolaires. » (MEN, 2013). L’objectif de cette recherche est d’évaluer si les attentes prescrites de la loi sur les rythmes scolaires 2013, et notamment celles concernant la réussite, sont respectées lors de la mise en application dans les écoles de Nancy. Cette recherche visera à repérer les bénéfices des NAP en termes de réussite dans une première phase et sera également l’occasion d’étudier les différents partenariats entre l’école et de nouveaux acteurs éducatifs issus du champ associatif, de l’éducation populaire et des dispositifs locaux d’action sociale dans une deuxième phase.

Co-responsable scientifique de l’étude « Evaluation du dispositif de modification des rythmes scolaires : l’expérience scolaire des élèves à l’école primaire » commanditée par la mairie de Bar-le-Duc (2013-2014).

Cette recherche exploratoire a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des compétences transversales développées par les élèves lors des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) dans une école particulière de la Meuse. Dans un paradigme compréhensif, nous avons conduit une enquête à la fois quantitative et qualitative auprès d’enfants. Cette recherche se centre sur l’étude de trois compétences transversales, d’ordre cognitif, social et socio-affectif : la compréhension et l’adaptation à une nouvelle organisation (incluant les stratégies de choix d’activités), les socialisations et sociabilités juvéniles et le rapport aux adultes. Nos résultats montrent que les TAP proposent de nouvelles modalités d’organisation ou de relations susceptibles d’influencer les attitudes et comportements des élèves en classe et à l’école, permettent le développement de compétences, dont certaines sont transversales à la classe et l’école, et sont constitutifs de l’expérience scolaire des élèves.

Axe 3 : dispositifs de formation et effets auprès des élèves/ étudiants

Recherche sur « L’évaluation des processus de professionnalisation » (2013-2014).

Le métier de Conseiller Principal d’Education est souvent questionné en tant que « professionnel » ; ceci entrainant des réflexions sur les apports de la formation. Ainsi, nous interrogerons la manière de développer des enseignements apportant une reconnaissance des processus de professionnalisation dans le cadre du master ESE : la formation initiale étant de concevoir l’articulation entre les savoirs scientifiques de référence, les compétences définies dans les référentiels et les expériences de terrain (Altet, Paquay et Perrenoud, 2002). De ce fait, s’interroger sur la professionnalisation des CPE conduit à poser la question de la formation et des professionnalités. L’évaluation devient ici objet de préoccupations des acteurs et enjeu de l’enseignement supérieur.

• Activités de recherche menées dans le cadre de l’INSPE de Lorraine (anciennement ESPE)

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur Les « Ecoles rurales et montagnardes : les oubliées de l’inclusion » (2022-2023)

Différentes études (Alpe, 2016 ; Champollion, 2018 ; Meunier, 2019) montrent les effets bénéfiques de la scolarisation en milieu rural ou montagnard, à savoir de meilleures relations enseignant/parents/élèves, l’existence de cours multiples permettant davantage d’autonomie de la part des élèves ainsi qu’une meilleure mentalité de ces derniers (ex. : entraide, respect), une tranquillité et moins de violence, un climat plus propice aux apprentissages et des établissements devenus des lieux d’innovation pédagogique et organisationnelle (grâce à un usage des nouvelles technologies). Pourtant, ces mêmes recherches ont mis en avant les préjugés quant à l’enseignement dans le monde rural et montagnard, liés à la faiblesse ou à l’absence d’équipements sportifs ou culturels, à un milieu social moins favorisé, aux établissements à effectif restreint et décrits comme ennuyeux, aux établissements qui n’offrent pas toutes les chances de réussite et à l’éloignement de l’offre de formation.

Ainsi, il semblerait exister des complexités liées aux formes d’éloignement. Or, il ressort comme l’un des premiers éléments de la circulaire de rentrée 2021 (Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports) que « pour que l'École de la République soit notre maison commune, il faut que chacun y ait sa place, et que la destinée individuelle de nos élèves ne soit pas subordonnée à leur lieu de naissance ou de scolarisation. La promesse républicaine exige que nous poursuivions sur la voie de la réduction des inégalités et du déploiement d'une réelle égalité des chances ». Un peu plus loin dans cette même circulaire, il est mentionné que « l'accueil de tous les élèves implique que notre École soit réellement inclusive ». Il est rappelé que « beaucoup a été fait en la matière au service de l'égalité des chances, aussi bien en éducation prioritaire que dans les territoires ruraux » (p. 8). Or, concernant ce dernier territoire, territoire rural (et montagnard), rien n’est forcément décrit si ce n’est la mise en œuvre du renforcement de « l'accompagnement scolaire, notamment au collège, avec le dispositif Devoirs faits ».

Alors, qu’en est-il exactement dans les établissements scolaires situés en milieu rural et/ou montagnard en matière d’inclusion, et plus particulièrement en termes d’accompagnement des élèves à besoin éducatifs particuliers ? A ce jour, peu de recherches ont pour objet l’inclusion en milieu rural. Nous pouvons citer la recherche de Maribon-Ferret (2016) dans laquelle cette dernière fait l'hypothèse que le fait d'accueillir un élève en situation de handicap dans sa classe peut amener l'enseignant à réfléchir à ses pratiques d’une part et que la spécificité du milieu rural peut permettre aux enseignants d'apporter des réponses particulières à la question de l'inclusion d’autre part. Elle conclut ainsi en décrivant les freins et les leviers pour l'accueil des élèves en situation de handicap dans les classes rurales. Mais dans ces territoires ruraux/montagnards, quelle attention est portée à la relation avec les familles afin que la communauté éducative soit pleinement consciente des besoins de l'enfant et de leur réussite ? Autrement dit, comment envisager ces territoires comme des « territoires apprenants » (Bier, 2010) (c’est-à-dire des territoires où chaque individu construit et partage ses connaissances et ses découvertes avec les autres, documente ses apprentissages, dispose de ressources, des lieux et des accompagnements nécessaires pour progresser mais aussi pour permettre à d’autres de s’en inspirer et d’améliorer leurs pratiques) ? Comment, grâce à la mise en cohérence du territoire, à la mobilisation des ressources présentes dans et hors établissements scolaires et à un pilotage conjoint, se développeront, chez les acteurs de la communauté éducative, des connaissances et compétences pérennes visant la réussite des élèves à besoins éducatifs particuliers ?

Ce projet ambitionne de repérer comment au sein d’un territoire :

• Les équipes administrative et pédagogique des établissements scolaires pourront améliorer la réflexion et l’analyse des pratiques professionnelles en s’appuyant sur la coopération et la mise en réseau d’organisations, l’expérimentation et la mise en œuvre de pratiques innovantes.

• Les actions collectives et les démarches territorialisées pourront faciliter l’identification et la validation de connaissances, aptitudes et compétences acquises, enrichir et donner un sens aux savoirs de l’école afin de permettre aux élèves plus fragiles de réinvestir le champ des apprentissages.

• Les collectivités locales associées pourront insérer les jeunes dans leur environnement et développer de nouvelles formes de citoyenneté et de participation à la dynamique des territoires.

En bref, notre projet s’appuie sur un triple pari andragogique : la priorité donnée à l’évolution des pratiques des équipes administratives, pédagogiques et éducatives a un impact positif sur la réussite des élèves à besoins éducatifs particuliers ; l’ouverture de l’école sur son environnement et son territoire favorise la contextualisation des savoirs et redonne du sens aux apprentissages ; le croisement des regards entre les parties prenantes permet le déploiement de protocoles adaptés aux situations rencontrées et aux préoccupations de chacun et chacune.

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur Les « Devoirs faits » : Un dispositif d’aide à la réussite éducative des élèves ou caisse de résonnance des difficultés à collaborer au sein d’un établissement scolaire ? » menés dans des collèges de Lorraine (2019-2021)

Au regard des textes du MEN (2017), ce dispositif permet tout d’abord d’améliorer la synergie entre les temps de classe et les devoirs. Il contribue à renforcer l’aide apportée par l’institution à chaque enfant et à réduire les inégalités d’accès au savoir. Il offre, ensuite, aux équipes l’occasion de rendre explicites les attendus des « devoirs » pour les élèves et pour leurs familles. Ce travail en dehors de la classe, donné aux élèves par les enseignants, doit s’intégrer naturellement aux enseignements dispensés en classe. Il a, enfin, vocation à favoriser la continuité et la cohérence entre, d’une part, le temps scolaire et, d’autre part, le temps familial et périscolaire, de manière à permettre aux élèves de bien percevoir le sens des activités proposées et le bénéfice qu’ils peuvent en tirer. Ainsi, ce dispositif s’adresse, tout d’abord, à des élèves présentant des difficultés mais aussi à ceux n’en présentant pas. Les enjeux vont au-delà de la simple réussite scolaire ; ils visent aussi la réussite éducative. Pour finir, nous pouvons relever l’importance accordée à la collaboration entre les acteurs de l’établissement d’une part et ces acteurs et les familles d’autre part. Notre objectif est de décrire quels apprentissages (scolaires, méthodologiques, sociaux) ces derniers peuvent développer grâce aux modalités de travail différentes de celles de la classe. En d’autre termes, l’élève, durant ce temps, est soumis à une action éducative avec des modalités de fonctionnement spécifique (lié aux initiatives prises et aux actions mises en œuvre par ses parents ou par des professionnels). Ceci doit lui permettre de trouver les conditions pour un bien-être physique et psychique, une énergie pour apprendre et pour entreprendre, une conscience de ce que l’école peut lui apporter et de ce qu’il peut en attendre et une ouverture d’esprit à son entourage et au monde. Ceci suppose que les adultes (encadrants et parents) créent des conditions de travail collectif assurant un climat favorable au développement de connaissances et de compétences spécifiques des élèves.

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur les « Dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté : Les premiers éléments pour une étude comparative entre la France et la Suisse » menés dans des établissements de Lorraine et dans le canton de Berne (Suisse) (début 2018)

L’objectif de notre recherche est d’étudier les dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté en France et en Suisse. Pourquoi ce choix ? En France comme en Suisse, les écoles accueillent des élèves d’origines culturelles, sociales, économiques et scolaires variées ; ceci ayant des conséquences sur l’accroissement des problèmes sociaux dus aux changements intervenus dans la société, sur la motivation des élèves, sur leur rapport à l’école, ou aux savoirs, sur leurs relations envers les acteurs (adultes ou élèves) ou sur leur réussite scolaire et éducative. Face à ces constats, sont mises en place différentes actions au sein de dispositifs dans les établissements scolaires ou en dehors de ceux-ci. Ainsi, en France, nous ferons référence aux actions liées à la « vie scolaire » et en Suisse, au « travail social ». Certes, ces dispositifs présentent des distinctions Toutefois, les actions mises en œuvre visent la réussite éducative des élèves et favorisent le travail collectif des acteurs de la communauté éducative. Elles ont pour objectif d'accompagner les jeunes dans la construction de leurs parcours scolaires et de consolider leurs compétences à résoudre des problèmes personnels ou sociaux. Les acteurs exerçant au sein de la vie scolaire ou du travail social vont pouvoir détecter, constater et traiter les problématiques mettant en danger la réussite scolaire des adolescents. Prenant appui sur des expériences conduites dans des établissements scolaires, nous étudierons en quoi les dispositifs destinés aux élèves de 12 à 16 ans en difficultés participent à la construction de nouvelles pratiques professionnelles (notamment des pratiques collaboratives) chez les acteurs de la communauté éducative. Autrement dit, « en quoi pratiques proposées dans les dispositifs mis en place dans les établissements scolaires basées sur la collaboration permettraient-il, dans un premier temps, de développer un climat (une vie scolaire) positif, puis dans un second temps d’influencer l’expérience scolaire des élèves « en difficulté » ?

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur les « Dispositifs d’accompagnement et de prévention du décrochage scolaire dans les établissements du second degré : vers une nouvelle dynamique pour des pratiques collaboratives des acteurs de la communauté scolaire ? » menées dans des établissements scolaires de Nancy et Neuves Maisons (54) (2018-2019).

L’objectif de notre recherche est de prendre appui sur des expériences conduites dans différents contextes scolaires, pour étudier en quoi les « dispositifs de remédiation et de tutorat », destinés aux lycéens et collégiens en difficultés avec risque de décrochage, participent à la construction de nouvelles pratiques professionnelles (notamment des pratiques collaboratives) chez les enseignants et les CPE. Nous nous focaliserons plus particulièrement sur les pratiques des acteurs, sur leur complémentarité qui permet une réelle collaboration dans ce travail éducatif et plus spécifiquement sur les relations qui s’établissent au sein du service vie scolaire et/ou de la politique éducative. Notre question principale est la suivante : « en quoi l’implication des enseignants et des CPE dans des dispositifs de prévention et/ou de remédiation, destiné aux lycéens en difficultés avec risque de décrochage, peut avoir des retombées sur leurs pratiques ». Nous pourrons dans un second temps étudier dans quelle mesure les dispositifs mis en place dans les établissements scolaires permettraient d'aider et d'accompagner les élèves "en difficulté" ou "à risque de décrochage" et favoriser leur réussite (scolaire et/ou éducative) ?

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « l’Evaluation du « dispositif de rémédiation dans une cité scolaire » de Neufchâteau (88) : « pour une dynamique éducative et pédagogique dans les EPLE et la lutte contre le décrochage scolaire » (2015-2016).

Des travaux relatifs au décrochage, qu’il soit social et/ou scolaire, il ressort la nécessité de proposer des dispositifs, qui, d’après le rapport de 2013, ne soient plus des réponses administratives mais qui développent des approches pédagogiques et des alliances éducatives. Il y figure que les enseignants ont un rôle à jouer dans la prévention du décrochage et que, le problème ne relevant pas que de la vie scolaire, temps hors classe, ces derniers doivent davantage collaborer avec les conseillers principaux d’éducation « animateur de la politique éducative » et « conseiller des équipes ». Ces deux axes « prendre en compte la diversité des élèves » et « coopérer au sein d’une équipe » font d’ailleurs partie du référentiel de compétences des professeurs et personnels d’éducation. Ainsi, le travail de lutte contre le décrochage ne se fait pas uniquement dans la classe ; il est à envisager au sein de la politique éducative. Cela suppose de penser, d’appréhender et d’envisager sa pratique et son métier autrement. Dans notre recherche, nous nous intéressons aux dispositifs proposés au sein du service vie scolaire dans sa dimension éducative et pédagogique. Ces dispositifs prennent appui sur des nouvelles démarches pédagogiques (inversée, de projet…). Ils concernent les acteurs de la communauté éducative et visent une meilleure qualité de vie et un climat favorable aux études. Notre objectif est de repérer en quoi le travail mis en œuvre dans ces dispositifs d’aide aux élèves en difficultés avec risque de décrochage peut permettre aux acteurs de construire de nouvelles normes dans leurs dimensions individuelle et collective et proposer un climat scolaire favorable à ces élèves. Autrement dit, la particularité de cette recherche sera d’étudier l’efficacité des dispositifs proposés au sein de l’EPLE auprès d’élèves présentant des problématiques diverses.

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « les écoles rurales et montagnardes en France : les oubliées de l’inclusion ? » (2022-2023).

A ce jour, peu de travaux de recherches se sont intéressés à l’inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers dans les territoires ruraux et/ou montagnards, et pourtant cet enjeu apparait comme important à la lecture des textes officiels. Aussi, cette étude, à visée exploratoire, a pour objectif de mettre à jour comment l’ensemble des acteurs de la communauté éducative investis dans ces territoires apprenants interagissent dans une dynamique éducative et pédagogique en vue de proposer un climat favorable à la réussite des élèves. Par ailleurs, nous tâcherons d’émettre, à partir des résultats, quelques pistes pouvant permettre à chaque personne de développer ses potentiels. Ce projet associe un enseignant chercheur de l’INSPE, des acteurs de terrain ainsi qu’un de master MEEF-CODEF.

2003-2012 Membre de l’Equipe de Recherche en « Ergonomie de l’Activité des Professionnels de l’Education » (ERGAPE) (Aix-Marseille Université)

• Activités de recherche.

Recherche sur « L’évaluation de dispositif : l’exemple de l’aide personnalisée à l’élève ».

A la rentrée scolaire 2008, a été mis en place un nouveau dispositif, l’aide personnalisée à l’élève (APE), devant permettre une meilleure prise en charge des difficultés des élèves du premier degré. Il s’accompagne d’une transformation des rythmes scolaires et des missions des enseignants. De nombreuses réactions d’apparence plutôt critiques émergent. Mais quelles sont les retombées de la mise en place de ce dispositif ? N’ayant pas de modèle d’évaluation, nous avons opté dans cette recherche pour la référentialisation comme démarche permettant de baliser les frontières puis de donner une image du dispositif étudié dans notre cas. Nous avons choisi de nous interroger sur les effets des APE tant au niveau de ce temps particulier qu’à celui du retour en classe. Nous avons ainsi mené une enquête dans quatre écoles d’application auprès des acteurs concernés (enseignants, parents et élèves). Des effets plutôt positifs dans l’ensemble peuvent être constatés au niveau scolaire, méthodologique et comportemental.

Depuis 2011 Membre de l’Observatoire des pratiques sur le handicap : recherche et intervention scolaire (OPHRIS).

Cet observatoire s’intéresse à la scolarisation des élèves en situation de handicap du point de vue des disciplines et des pratiques scolaires. Il met en synergie des équipes de recherche et des professionnels, coordonne les travaux menés sur le handicap à l’école et vise à produire une meilleure connaissance des pratiques de scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap. Nous nous situons donc dans une approche multidimensionnelle et co-disciplinaire. La démarche repose sur l’observation et l’analyse pluridisciplinaires de la mise en œuvre de cette situation en mathématiques avec confrontation des regards (philosophique, didactique, pédagogique…). De ce fait, il permet un travail d’échanges entre acteurs de différentes institutions et un travail de recherches individuelles et collectives.

• Activités de recherche dans le premier degré

Mots-clés : école inclusive, pratiques des enseignants, évaluation, développement professionnel, professionnalisation

Axe 1 : pratiques pédagogiques des enseignants en classe lors de la scolarisation d’élèves à besoins éducatifs particuliers

Recherche sur « L’évaluation des pratiques enseignantes pour de nouveaux développements professionnels »

L’éducation inclusive doit permettre de changer le système éducatif, les dispositifs pédagogiques et les pratiques des acteurs (Plaisance, 2007) et ce afin de s’adapter à la diversité des élèves. Ainsi, les enseignants sont amenés à réfléchir aux conditions pédagogiques à instaurer en classe pour réduire les obstacles aux apprentissages. Notre recherche porte sur les pratiques des professeurs des écoles (PE) lors de l’inclusion d’élève en situation de handicap (ESH) en milieu ordinaire ; comment le PE aide et accompagne l’ESH en différenciant et en évaluant de manière formative les progrès des élèves. De ce fait, s’interroger sur les pratiques des enseignants conduit à poser la question du développement professionnel des PE (Vanhulle, 2009). Dans le cadre de la professionnalisation, quelle formation apporter en termes de contenus, méthodes, professionnalité attendue et professionnalité constatée ? En regardant ce que les PE disent faire en classe, font réellement et analysent, quel rôle joue l’autoévaluation (Saussez & Allal, 2007) ?

Recherche collective sur « L’inclusion scolaire : Quels regards croisés sur une séance en mathématiques ? » Depuis la loi du 11 février 2005 posant le principe d’éducabilité pour tout enfant en milieu scolaire, nous notons le souci des gouvernements à valoriser l’accueil en milieu ordinaire. Au-delà, cette école inclusive, de par sa capacité supposée à être innovante (Thomazet, S. (2011)), doit évoluer pour lui faire jouer un rôle spécifique. Dans ce contexte, interroger les pratiques enseignantes devient nécessaire. Nous nous intéressons aux questions suivantes. Comment caractériser les pratiques d’un enseignant lors de la scolarisation d’un enfant reconnu MDPH en milieu ordinaire ? ». Autrement dit, adopte-t-il un comportement différencié par rapport à cet élève en situation de handicap ?

• Activités de recherche dans le second degré

Mots-clés : école inclusive, communauté éducative, pilotage de l’établissement scolaire, coopération, développement professionnel

Axe 1 : inclusion scolaire au sein de la vie scolaire en collège et construction d’un fonctionnement collégial

Recherche collective sur « Communauté Educative du Second degré et handicap »

Si dans les textes réglementaires, la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers devient une compétence à développer, il semble encore aujourd’hui que les pratiques restent de l’ordre de l’implicite. En effet, différents constats montrent à l’heure actuelle le peu d’implication des acteurs du second degré dans les questions liées à la prise en charge des élèves en situation de handicap. Les enseignants semblent peu intéressés par les questions transversales telles que le rapport de l’école et du handicap ; ces derniers les renvoyant aux personnels de la vie scolaire. Par ailleurs, l’analyse des textes législatifs situe le CPE à l’articulation de la communauté éducative ; il doit placer tous les adolescents dans les meilleures conditions de vie et d’apprentissage, en partenariat avec divers interlocuteurs et participer aux dispositifs de prise en charge de la difficulté scolaire et du handicap. Or, peu de travaux montrent les collaborations pouvant exister entre les acteurs de la communauté éducative. Ainsi, il se pose la question, au niveau du pilotage des établissements scolaires, de la collaboration des différents acteurs pour la prise en charge de ces élèves afin d’assurer une éducation et une scolarisation de qualité. L’objet d’étude et de recherche de l’équipe « Pratiques inclusive en Milieu Scolaire » (PIMS) est d’étudier les pratiques professionnelles des membres de la communauté éducative du second degré accueillant dans le cadre de leur mission ordinaire des enfants en situation de handicap ainsi que les effets de ces pratiques sur l’acquisition des savoirs scolaires.

Axe 2 : accompagnement et suivi des élèves à besoins éducatifs particuliers du primaire au secondaire

Coordonnatrice et responsable scientifique La scolarité des élèves en situation de handicap entre école et collège : Vers l’articulation des pratiques des acteurs de la vie scolaire ?

Au cours de ces dernières années, le mouvement pour l’intégration et l’inclusion scolaire s’est développé, faisant alors de l’école inclusive un lieu d’accueil et de scolarisation pour tous, quelque soient les caractéristiques des élèves. Les élèves en situation de handicap peuvent de se faire poursuivre leur scolarité en milieu ordinaire si les conditions sont réunies. A ce jour, les recherches se centrent davantage sur les pratiques des enseignants et au travers des approches didactiques, les travaux montrent les stratégies des enseignants pour permettre aux élèves de s’adapter et acquérir le socle commun de connaissances et de compétences. Par ailleurs, d’autres travaux se focalisent sur les relations entre les acteurs de l’éducation nationale et/ou de personnels hors éducation nationale pour repérer des collaborations possibles. Or peu de travaux s’intéressent à la scolarité des ESH et plus particulièrement au suivi de ces derniers dans le cadre de la vie scolaire. Pourtant, cette rentrée scolaire est marquée par l’entrée en vigueur des nouveaux cycles et pose la question de la liaison entre école et collège et de la manière dont les élèves de CM2 sont accueillis en 6ième. D’où la question suivante : comment développer une communauté éducative inclusive ? Cette question générale amène à se demander (1) Comment est assuré le suivi de scolarité des ESH ? (2) Quelle continuité entre le CM2 et la 6ième ? (3) Quel travail existe/ou est à envisager entre les équipes du premier degré et du second degré avec la mise en œuvre du nouveau cycle 3 ?

• Activités de recherche dans la cadre de l’université

Recherche collective sur « Les pratiques inclusives universitaires ? »

L’enjeu de ce projet de recherche est d’apporter une contribution au champ de la pédagogie universitaire à partir de l’effet de loupe que suscite l’arrivée de ce nouveau public (ERIH) à l’université et de sa confrontation au milieu universitaire. En effet, si la question de l’accessibilité fonctionnelle est de plus en plus effective au sein du système éducatif, la question de l’accessibilité aux savoirs et des pratiques associées ne sont pas questionnées ou restent dans l’implicite. Il devient dès lors nécessaire, pour la recherche de comprendre et d’analyser la manière dont les pratiques actuelles contribuent à faciliter l’inclusion universitaire.

Notre objectif est l’étude des pratiques et des discours des acteurs enseignants et étudiants dans le cadre d’une université inclusive. Cette recherche s’appuie ainsi sur deux axes :

• Axe 1 : étudier le rapport institutionnel des enseignants du supérieur à l’objet « inclusion » et leurs praxéologies professionnelles dans le cadre de leur mission d’enseignement auprès d’ERIH.
• Axe 2 : étudier l’influence des perceptions qu’ont les ERIH du contexte pédagogique, des enseignements et des relations aux enseignants du supérieur, sur l’acte d’apprendre et la qualité des apprentissages.

2000- 2002 Membre de l’Equipe de Recherche sur les Acteurs de l’Education et de la Formation (ERAEF) avec comme axe prioritaire “ l’expérience scolaire ” (Université de Nancy 2).

Dans le cadre d’une recherche collective, il s’agit d’étudier quel est « l’apprentissage à la vie collective dans les établissements scolaires », en réponse à un appel d’offres lancé par l’INRP. L’objectif est de montrer comment dans les lycées, s’organise la vie collective. 360 élèves de trois établissements sont interrogés par questionnaires.

• Activités de recherche dans le cadre de l’IUFM de Lorraine

Au sein du Groupe de Formation “ Aide aux Réalisations d’Etablissement ” (ARE) : il s’agit d’aider les enseignants et les équipes éducatives, à partir de situations concrètes qu’ils vivent, à construire des réponses dans leurs établissements.

Dans le cadre du Programme Académique de Recherches et d’Innovations (PARI) en éducation : L’accueil des élèves : un espace-temps intermédiaire d’apprentissage du métier élève.

Cette recherche, centrée sur l’enseignement élémentaire, s’inscrit dans la double réflexion sur le temps scolaire et le métier d’élève en envisageant que le temps d’entrée en classe le matin conditionne pour une part, la façon dont l’enfant investit l’école. L’hypothèse est que l’entrée en classe le matin possède, en raison de ses fonctions, un statut spécifique dans la construction du métier d’élève à l’école. Elle est structurante : d’une part, elle contribue à créer une identité d’élève et de développer sa socialisation, d’autre part, elle aide à la construction de compétences liées au métier d’élève.

1996- 2000 Membre du Groupe de Recherche en Evaluation et Ingénierie de la Formation (GREIF) et du sous-groupe “ évaluation des politiques éducatives ” (Université Pierre Mendès France, Grenoble 2).

Mes travaux de recherche se centrent sur le rôle du CPE dans les établissements scolaires. Les premières recherches ont montré quelles étaient les actions du CPE dans la construction des stratégies curriculaires des élèves en collège. Puis, l’accent a été mis sur la compréhension de la vie scolaire par l’évaluation du rôle du CPE dans le pilotage d’un établissement scolaire. Il s’agissait de repérer les domaines et niveaux d’implication de cet acteur afin de comprendre les relations professionnelles et les actions menées auprès des chefs d’établissement, professeurs et élèves.

Recherche collective : - co-animation d’une étude sur “ Le devenir des étudiants de classes préparatoires post BTSA ” (1998-1999), en réponse à un appel d’offre lancé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. L’objectif est de faire ressortir les stratégies des étudiants issus de ces classes et leur insertion professionnelle. 460 étudiants ont été interrogés par questionnaires. Des entretiens ont aussi été menés auprès de 40 étudiants.

- co-animation d’une étude sur “ l’évaluation de l’aménagement du temps scolaire en lycée ” (1996-1998), en réponse à un appel d’offre lancé par la Région Rhône Alpes. L’objectif est d’évaluer si la mise en place d’un tel dispositif a des effets sur les relations entre les acteurs de l’établissement et sur les rapports des élèves envers l’école. 120 questionnaires ont été distribués aux élèves et une dizaine d’entretiens ont été conduits auprès des professeurs.

2. DIRECTION ET PARTICIPATION A DES CONTRATS OU PROJETS DE RECHERCHE

2022-2023 Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « Ecoles rurales et montagnardes : les oubliées de l’inclusion ? » :

Membre du projet : B. Dejaiffe (MCF)

Durée du projet : 2022-2023

Financement : 1.000 € par an

Rapport final : à rendre en octobre 2023

2019-2021 Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « Devoirs faits » : Un dispositif d’aide à la réussite éducative ou caisse de résonnance des difficultés à collaborer au sein d’un établissement scolaire ? » menée en collèges de Meurthe et Moselle (54) Meuse (55)

Membre du projet : G. Lapostolle (PU) et S. Bauby (CPE)

Durée du projet : 2019-2021

Financement : 1.000 € par an

Rapport final : à rendre en octobre 2021

Co-responsable scientifique de l’étude « l’Aménagement du Temps de l’Enfant (ATE) : regards des collégiens » commanditée par la mairie de Laxou (2019-2020).

Coordonnateur et responsable scientifique ; B. Dejaiffe (Université de Lorraine)

Durée du projet : 2019-2020

Financement : 5350,80 €

Rapport final : à rendre en juin 2020

Membre du projet ANR « DAAFEIS : Développement de l’Activité des Acteurs dans la Lutte contre les Inégalités Scolaires ».

Coordinatrice et responsable scientifique : C. Félix

Projet déposé : 24 octobre 2019

Financement : 31k€

2018-2019 Co-responsable scientifique de l’étude « l’Aménagement du Temps de l’Enfant (ATE) comme élément participant au bien-être de l’enfant » commanditée par la mairie de Laxou (2018-2019).

Coordonnateur et responsable scientifique ; B. Dejaiffe (Université de Lorraine)

Membre de l’équipe : G. Espinosa (Université de Lorraine)

Durée du projet : 2018-2019

Financement : 10 050 €

Rapport final : à rendre en juin 2019

Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur les « Dispositifs d’accompagnement et de prévention du décrochage scolaire dans les établissements du second degré : vers une nouvelle dynamique pour des pratiques collaboratives des acteurs de la communauté scolaire ? » menée dans des établissements scolaires de Nancy et Neuves Maisons (54).

Membre du projet : S. Bauby (CPE)

Durée du projet : 2018-2019

Financement : 1.000 € sur un an

Rapport final : à rendre en octobre 2019

2016-2017 Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « L’évaluation des nouvelles activités périscolaires : quelle plus-value pour les élèves en termes de réussite » (Nancy)

Membre de l’équipe : B. Dejaiffe et G. Espinosa (Université de Lorraine)

Durée du projet : 2016-2017

Financement : 12.000 € sur un an

Rapport final : février 2017

Coresponsabilité scientifique pour la recherche collective sur « Communauté Educative du Second degré et handicap » (Marseille)

Responsable scientifique et coordinatrice : T. Assude (AMU) et J-M. Perez (Université de Lorraine)

Durée du projet : 2015- …

Membres de l’équipe : S. Feuilladieu (Aix-Marseille Université), M. Calmet (Université de Montpellier), G. Servant (Principal de collège)

2015-2016 Responsable scientifique et coordinatrice de la recherche sur « l’Evaluation du « dispositif de remédiation dans une cité scolaire » de Neufchâteau (88) :

Membre du projet : F. Cottet (CPE)

Durée du projet : 2015-2016

Financement : 1.000 € sur un an

Rapport final : octobre 2016

2013-2014 Co-responsable scientifique de l’étude « Evaluation du dispositif de modification des rythmes scolaires : l’expérience scolaire des élèves à l’école primaire » (Bar-le-Duc)

Coordonnateur et responsable scientifique ; G. Espinosa (Université de Lorraine)

Membre de l’équipe : B. Dejaiffe

Durée du projet : 2013-2014

Financement : 9.000 € sur un an

Rapport final : octobre 2014

3. EXPERTISES SCIENTIFIQUES POUR REVUES OU COMITES DE RECHERCHE

2022 Expertise d’un article pour Éducation et socialisation, Les Cahiers du CERFEE, 67, « Danser en maternelle : un impact sur le bien-être des élèves par le biais des apprentissages moteurs, émotionnels, langagiers et relationnels »

Expertise d’un article pour Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE, 68, « Le travail réel de personnels de direction en établissement REP+ : quelle identité professionnelle et quel management en faveur du pouvoir d’agir ? »

2020 Expertise d’un article pour Recherches & Education « Covid-19 : de la pandémie à l’infodémie et la chasse aux fake news »

2019-2020 Expertises de communications demandées par les organisateurs du 3ème colloque, ayant pour thème "Créer pour éduquer, en faveur de la persévérance scolaire". Ce colloque se fait à l’initiative des membres du programme « Le geste créatif et l’activité formative » (GCAF) de l’EA 4671 ADEF et de l’INSPE d’Aix Marseille Université. Il se déroulera les 13 et 14 mai 2020 à Aix-en-Provence.

2019 Expertise d’un article pour Recherches en Education « Les dispositifs ULIS au collège : quelles articulations entre la classe et le regroupement spécialisé ? »

2018-2019 Expertises de communications demandées par les organisateurs (Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Djerba en collaboration avec le Centre Norbert Elias et l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et en partenariat avec l'Association de Djerba pour les Sciences et la Technologie (ADST) du colloque IPAPE. Ce deuxième colloque international a pour thème « Innovation Pédagogique, Accompagnement et Professionnalisation des Etudiants (25, 26 et 27 Avril 2019 à Djerba, Tunisie).

2017 Expertise d’un article pour Nouvelle Revue de l’Adaptation Scolaire (NRAS)

2016 Expertise pour l’ANR

4. APPARTENANCE A DES COMITES SCIENTIFIQUES et INVESTISSEMENT DANS DES COLLOQUES ou DES JOURNEES d’ETUDES

Organisation de journées d’études

2020 Coordinatrice de la Journée d’étude intitulée « CPE : Entre pratiques, recherche et professionnalisation », inscrite dans le cadre des actions de formation de l’INSPE de Lorraine « Développement professionnel des enseignants »

Coordinateur associé : G. Lapostolle

Objectifs : Développer de nouvelles compétences à partir de l’activité réelle des CPE

Public concerné : IPR Vie scolaire, tuteurs CPE (accueillant les M1 et M2 du master MEEF-EE), CPE-PAF, Personnels préparant le CAFFA

Date prévue : printemps 2020

Investissement de colloques ou de séminaires

2019-2021 Membre du comité d’organisation et du comité scientifique du colloque LISEC -AECSE « Politiques et territoires en éducation et en formation ». Nancy, juin 2021

2015-2016 Membre du comité d’organisation du cycle de conférences de comparaisons internationales sur « l’inclusion des élèves en situation de handicap » du CNESCO (Conseil National d’Evaluation du Système Scolaire), Paris, Centre International d’Etudes Pédagogiques, 28-29 janvier 2016.

2012-2013 Membre du cinquième comité international d’organisation du colloque « Quels savoirs professionnels pour des pratiques inclusives ? Effets des contrats et systèmes sémiotiques. », Lyon, 20 et 21 mars 2012

2011-2012 Membre du comité d’organisation du quatrième colloque international « Pratiques inclusives et savoirs scolaires : paradoxe, contradictions et perspectives », Université Henri Poincaré, Nancy, 21 et 22 mars 2012

1995-1996 Membre du comité d’organisation du Dixième Colloque de l’ADMEE sur “ Dix années de travaux de recherche en évaluation : quelles perspectives ? quelles lignes de force ? ”, Grenoble, Université Pierre Mendès-France

Animations dans le cadre de colloques ou de séminaires

2021 Coordonnatrice des ateliers :

- Atelier 3.1. Territoires scolaires : Dispositifs (DeFA et autres)

- Atelier 3.2. Territoires scolaires : articulation Politiques et Discours sur ces politiques

- Atelier 3.3. Territoires scolaires : articulation Politiques et Pratiques des acteurs

Modératrice des ateliers :

- Atelier 3.4. Territoires scolaires : Réappropriation du territoire via les projets et les « éducations à… »

- Atelier 3.5. Territoires scolaires : Territoire intime de l'élève / intériorisation des possibles

2019 Animatrice de l’atelier « Les acteurs invisibles et/ou invisibilisés : Eduquer et travailler à côté de la classe » du Colloque du FISO (Festival International de Sociologie), Epinal, 14-19 octobre 2019.

2016 Pilote de l’atelier « Rôle de l’établissement dans les projets inclusifs » dans le cadre du cycle de conférences de comparaisons internationales sur « l’inclusion des élèves en situation de handicap » du CNESCO (Conseil National d’Evaluation du Système Scolaire), Paris, Centre International d’Etudes Pédagogiques, 28-29 janvier 2016.

5. ENCADREMENT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

• Thèses

• Gutkowski, Francis. L’engagement des enseignants dans l’Accompagnement Personnalisé, nouveau dispositif d’enseignement au collège et lycée. Direction, LISEC (EA 2310), « Apprentissage et pratiques d’enseignement et d’éducation » (AP2E)

• Kara Hamoud, Dania. L’inclusion scolaire en école élémentaire des élèves syriens nouvellement arrivés en France. Codirection avec Benoit Dejaiffe, Enseignant chercheur, INSPE de Lorraine, LISEC (EA 2310), « Apprentissage et pratiques d’enseignement et d’éducation » (AP2E)

• Mongin Mélanie. La conscientisation des compétences dans un contexte de professionnalisation : un enjeu essentiel dans la sécurisation des parcours. Codirection avec Eric Flavier, Enseignant chercheur, INSPE de Strasbourg, LISEC (EA 2310), « Apprentissage et pratiques d’enseignement et d’éducation » (AP2E)

• Padel, Loïc. Le portfolio orientant ; clef de transition entre la note et les compétences. Cotutelle internationale avec Madame Patricia SCHILLINGS, Professeur, Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education, « Analyse et accompagnement du développement professionnel des enseignants », Université de Liège, Belgique

• Dos Santos Tchindau Antonio. L’inclusion scolaire dans l’enseignement catholique en Angola, un défi pour tous : De l’expérience de l’inclusion scolaire en France aux défis de la mise en œuvre dans l’enseignement catholique en Angola. Codirection avec Madame Sylviane Feuilladieu, Enseignant chercheur, AixMarseille Université, ERGAPE, « Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation » (ADEF)

• Validation des Acquis de l’Expérience

• 20202021 : Accompagnant pour l’aide à la construction du dossier de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) de Monsieur FRENZEL Damien en vue de l’obtention du Master MEEF-EE.

• Mémoires de recherche

A l’INSPE de l’Académie de Nancy-Metz

- 2023 : 8 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré (2ième année) et 6 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré (1ière année)

- 2022 : 8 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré (2ième année) et 7 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré (1ière année)

- 2021 : 10 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré

- 2020 : 10 suivis en master MEEF-EE et 1er Degré

- 2019 : 12 suivis en master MEEF-EE, 1er Degré, IP, IDP

A l’ESPE de l’Académie de Nancy-Metz

- 40 travaux d’études et de recherche en M2 Master MEEF-EE et 1er degré

- 20 travaux d’études et de recherche de M2 Master MEEF-Encadrement éducatif (Métiers de l’Education et de la Formation spécialité Conseiller principal d’éducation)

- 8 travaux d’études et de recherche de M2 Master MEEF-IDP

- 6 travaux d’études et de recherche de M2 Master MEEF-IP

Dans le cadre de l’Université de Lorraine, Faculté de médecine département d’orthophonie

• 2022 1 mémoire présenté pour l’obtention du certificat de capacité d’orthophoniste, Nancy
• 2023 1 mémoire présenté pour l’obtention du certificat de capacité d’orthophoniste, Nancy

• Mémoires professionnels

A l’IUFM de Lorraine

- Suivi de mémoires professionnels auprès des CPE et des PE

Dans le cadre du DESS (Grenoble 2)

- Suivi de mémoires professionnels auprès des étudiants