
Maria DENAMI
Membre permanent
Statut :
Maître·sse de conférences (CNU : 70)
Rattachement académique :
Université de Haute Alsace
Courriel :
Champs de recherche :
professionnalisation - didactique professionnelle - réflexivité - apprentissage expérientiel
Lieu de travail :
FLSH Université de Haute-Alsace
Thématiques
Dépuis mon intégration professionnelle dans l’université, le sujet du développement et de la conscientisation des compétences transversales et professionnelles des étudiants est devenu ma préoccupation de travail quotidienne. Le montage et le pilotage du dispositif « missions professionnelles » au sein de l’IDIP m’a permis de développer une vaste connaissance des enjeux liés à la professionnalisation des jeunes adultes étudiants dans le contexte français et international. D’une manière générale, je cherche à comprendre quelles sont les situations qui facilitent la prise de pouvoir d’agir « empowerment » des étudiants et ainsi le développement de compétences transférables. Je m’interesse plus particulièrement à la manière dont la pédagogie par projet soutient le développement de compétences transversales et professionnelles. Ce travail longitudinal sur trois ans consiste en une récolte de données, à la fois qualitatives et quantitatives, de l’activité des étudiants qui participent au dispositif. Les données sont collectées grâce à différents outils méthodologiques : entretiens individuels, questionnaires, focus groups et bilan personnel et réflexif de l’étudiant concernant son expérience (il s’agit d’un portfolio ou de « pauses réflexives » qui sont proposés à trois reprises tout le long de l’expérience). Les facteurs observés sont multiples : engagement de l’étudiant dans la mission ; qualité du rapport de projet ; qualité de la soutenance orale ; relation avec le commanditaire ; ressenti de l’étudiant concernant son expérience ; compétences citées, ressenti des étudiants à 3 – 6 mois après la fin de la mission. Un autre centre d’intérêt scientifique vise à tester (avec les étudiants plus avancés (M-D) un modèle qui met en parallèle la démarche scientifique et la démarche de gestion de projet. Mon hypothèse est que la convergence de ces deux approches (une plus académique, l’autre plus « opérationnelle ») permettrait aux étudiants 1) de renforcer l’une et l’autre démarche pour la conduite d’un projet et 2) de développer un langage qui leur permettrait de mieux communiquer dans les expériences professionnelles non-universitaires. Les outils méthodologiques pour la collecte des données sont : un vidéo-enregistrement des échanges en groupe facilités par un jeu de cartes ; la prise de photos de la manière dont les deux démarches sont perçues par les deux publics échantillons ; l’analyse du bilan réflexif final (rapport du projet). Ces données permettent d’analyser les représentations des étudiants : il s’agit de s’assurer de leur compréhension de la démarche scientifique appliquée à un cas « pratique » dans le but d’approfondir et de donner de l’épaisseur à une démarche plus « opérationnelle » telle que la démarche de gestion de projet.
Parcours
Dépuis sept : 2020 Enseignante-Chercheure en Sciences de l’Education et de la Formation
Juil. 2017 – Août 2020 : Coordinatrice d’un dispositif de soutien de la professionnalisation Missions Professionnelles ALL-SHS (Lauréat AMI – IP 2017)
Sept. 2013 – Juil. 2017 : Ingénieure pédagogique et de formation, experte pédagogique, responsable de formation d’adultes inter-entreprises chez WhiteQuest. Erstein. France.
Nov. 2013 – Déc 2016 : Thèse de doctorat. Université de Strasbourg
Sept. 2011 – Juil 2013 : Master en Sciences de l’Éducation et de la Formation. Parcours « apprentissage et médiation »
Sept 2006 – Sept 2009 : Licence en Psychologie